Soutenance de thèse : La structu re de la révolution numérique‏ 21 novembre

SOUTENANCE DE THESE

Stéphane VIAL
La structure de la révolution numérique : philosophie de la technologie
Elle se déroulera en Sorbonne le mercredi 21 novembre 2012 à 14h00 en salle de réunion F673 (ancienne bibliothèque), Galerie Gerson, Escalier G2, 1er étage.

Adresse : 1, rue Victor Cousin 75005 PARIS (prendre l'entrée du 1 rue Victor Cousin, aller tout à fait au bout de la galerie Gerson, prendre à droite, dépasser l'escalier G sans l'emprunter, puis monter l'escalier G2). Voir le plan d'accès à la salle F673 ci-contre.

La soutenance est publique et ouverte à tous (accès libre) et sera suivie d’un pot auquel vous êtes chaleureusement convié. Les places sont limitées, merci de confirmer votre présence en vous inscrivant ici : http://revolution-numerique.eventbrite.fr/



RÉSUMÉ DE LA THÈSE

De quoi la révolution numérique est-elle la révolution ? Qu’est-ce qui se renverse et se bouleverse, se réforme et se transforme, dans ce qu’on appelle la « révolution numérique » ? Pour y répondre, la révolution numérique est abordée du point de vue d’une philosophie de la technologie qui postule que notre être-dans-le-monde est fondamentalement conditionné par la technique, et l’a toujours été. Le premier niveau de réponse concerne la structure historique de la révolution numérique. L’hypothèse, c’est que la révolution numérique est un événement d’histoire qui s’inscrit dans le long processus de la machinisation de l’Occident et consiste en l’avènement du « système technique numérique ». Le second niveau de réponse concerne la structure phénoménologique de la révolution numérique. L’hypothèse, c’est qu’une révolution technique est toujours une révolution ontophanique, c’est-à- dire un ébranlement des structures de la perception et du processus par lequel l’être nous apparaît. Il en résulte un constructivisme phénoménologique, fondé sur la notion de phénoménotechnique, qui condamne définitivement la notion de « virtuel ». Le troisième niveau d’analyse concerne la structure ontophanique de la révolution numérique. L’hypothèse, c’est que l’ontophanie numérique est constituée de onze caractéristiques fondamentales : la nouménalité, l’idéalité, l’interactivité, la virtualité, la versatilité, la réticularité, la reproductibilité instantanée, la réversibilité, la destructibilité, la fluidité et la ludogénéité. Dès lors le rôle du design, comme activité phénoménotechnique qui façonne le monde, est défini comme essentiel dans la constitution créative de l’ontophanie numérique.

Voir la fiche de la thèse sur Theses.fr : http://www.theses.fr/s64027



MEMBRES DU JURY

Prof. Bernard DARRAS (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne)
Prof. Bernard LAFARGUE (Université Michel de Montaigne Bordeaux 3)
Prof. Sylvie LELEU-MERVIEL (Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis)
Prof. Michela MARZANO, directrice de thèse (Université Paris Descartes)
Monsieur Franck VARENNE (Maître de conférences, Université de Rouen)
Pensez à vous inscrire ici, ça permet de prévoir la logistique au mieux : http://revolution-numerique.eventbrite.fr/
Bien sûr, vous pouvez faire suivre, dans vos réseaux, aux personnes qui travaillent sur les mêmes questions.
En espérant vous rencontrer à cette occasion,

Amitiés,



Stéphane VIAL
École Boulle & Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
www.stephane-vial.net