Soutenance de thèse: Les réseaux socialistes en Bretagne des années 1930 aux années 1980
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Soutenance de thèse: Les réseaux socialistes en Bretagne des années 1930 aux années 1980
SOUTENANCE DE THESE
François Prigent soutiendra sa thèse de doctorat (Université de Rennes 2) sur le sujet suivant:
« Les réseaux socialistes en Bretagne des années 1930 aux années 1980 »
La soutenance aura lieu le lundi 21 novembre 2011 à 14 h 30 à l’Université de Rennes 2 (bâtiment de la présidence, salle des thèses).
Le jury sera composé de :
PU Jacqueline Sainclivier
Université Rennes 2, CERHIO–UMR 6258, Directrice de thèse
PU Christian Bougeard
Université Bretagne Occidentale, CRBC–ESA 4451
PU Bernard Lachaise
Université Bordeaux 3, CEMMC-EA 2958, rapporteur
PU Marc Lazar
IEP de Paris, CERI-UMR 7050, rapporteur
La soutenance sera suivie d’un pot auquel vous êtes invité-e-s. Afin de le préparer au mieux, merci de me confirmer votre présence.
François Prigent
RESUME
L’implantation socialiste en Bretagne des années 1930 aux années 1980 procède de la mise en activité des réseaux et milieux qui composent les socialismes (SFIO, PSU, PS), dévoilant des ruptures/continuités dans les générations militantes.
L’ouverture politique des années 1930, amplifiée par la consolidation de réseaux d’élus en 1945, se différencie du tournant des années 1960-1970, qui voit l’émergence du nouveau PS dans un contexte de profondes mutations de la société locale. La maturation des réseaux socialistes dans les années 1980 amorce la domination du système partisan depuis 2004.
Des fiches aux fichiers, la prosopographie croise les analyses des trajectoires, des réseaux et des identités et met l’accent sur un trait caractéristique du socialisme breton qui s’apparente à une social-démocratie d’élus.
Des filières militantes imbriquées s’insèrent dans les milieux socialistes pluriels, composés de sous-ensembles autonomes. La centralité de l’identité laïque est concurrencée par l’irruption des filières chrétiennes. Les liens privilégiés avec les organisations syndicales se reconfigurent selon les périodes, sans démentir la constance des relais du mouvement social. Le bloc rural explique les fragilités du tissu militant dans les campagnes, avant l’émergence des réseaux ruraux et des franges syndicales progressistes qui irriguent le milieu partisan.
Ce travail s’inscrit dans des visions et pratiques d’une histoire globale, selon une multiplicité d’approches : une histoire vue d’en bas, une histoire sociale et culturelle du politique, une histoire par les réseaux, une histoire politique régionale et une histoire locale du socialisme, une histoire des élus.
François Prigent soutiendra sa thèse de doctorat (Université de Rennes 2) sur le sujet suivant:
« Les réseaux socialistes en Bretagne des années 1930 aux années 1980 »
La soutenance aura lieu le lundi 21 novembre 2011 à 14 h 30 à l’Université de Rennes 2 (bâtiment de la présidence, salle des thèses).
Le jury sera composé de :
PU Jacqueline Sainclivier
Université Rennes 2, CERHIO–UMR 6258, Directrice de thèse
PU Christian Bougeard
Université Bretagne Occidentale, CRBC–ESA 4451
PU Bernard Lachaise
Université Bordeaux 3, CEMMC-EA 2958, rapporteur
PU Marc Lazar
IEP de Paris, CERI-UMR 7050, rapporteur
La soutenance sera suivie d’un pot auquel vous êtes invité-e-s. Afin de le préparer au mieux, merci de me confirmer votre présence.
François Prigent
RESUME
L’implantation socialiste en Bretagne des années 1930 aux années 1980 procède de la mise en activité des réseaux et milieux qui composent les socialismes (SFIO, PSU, PS), dévoilant des ruptures/continuités dans les générations militantes.
L’ouverture politique des années 1930, amplifiée par la consolidation de réseaux d’élus en 1945, se différencie du tournant des années 1960-1970, qui voit l’émergence du nouveau PS dans un contexte de profondes mutations de la société locale. La maturation des réseaux socialistes dans les années 1980 amorce la domination du système partisan depuis 2004.
Des fiches aux fichiers, la prosopographie croise les analyses des trajectoires, des réseaux et des identités et met l’accent sur un trait caractéristique du socialisme breton qui s’apparente à une social-démocratie d’élus.
Des filières militantes imbriquées s’insèrent dans les milieux socialistes pluriels, composés de sous-ensembles autonomes. La centralité de l’identité laïque est concurrencée par l’irruption des filières chrétiennes. Les liens privilégiés avec les organisations syndicales se reconfigurent selon les périodes, sans démentir la constance des relais du mouvement social. Le bloc rural explique les fragilités du tissu militant dans les campagnes, avant l’émergence des réseaux ruraux et des franges syndicales progressistes qui irriguent le milieu partisan.
Ce travail s’inscrit dans des visions et pratiques d’une histoire globale, selon une multiplicité d’approches : une histoire vue d’en bas, une histoire sociale et culturelle du politique, une histoire par les réseaux, une histoire politique régionale et une histoire locale du socialisme, une histoire des élus.
Cécile W- Admin
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ED /EA : 267 Arts et médias/ Ircav/ EnsadLab
Thèmes de recherche : Esthétique et muséologie de l'art contemporain / Le récolement et la conservation des objets numériques/ L'histoire de l'image de synthèse en France.
Date d'inscription : 15/12/2010
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